La commune de Saint Denis a souffert pendant la guerre 39-45 du fait de l'occupation allemande (entre 1940 et 1944) et des nombreuses privations que la population dut subir.

La commune a cependant eu la chance d'avoir peu de destructions de bâtiments notamment si on la compare à sa voisine Roncey qui a beaucoup souffert.

En revanche 9 morts ont été comptabilisés au cours de cette guerre dont de nombreux civils ce qui ne fut pas le cas de la "Grande Guerre" où le conflit se passait ailleurs.

 

Les 9 victimes, pendant cette Seconde Guerre, pour la commune de Saint-Denis-Le-Vêtu.

 

1-       Delphine Girot  22/05/1874 – 29/07/1944 : 70 ans, décédée à la Scellerie à 10 h du soir, tuée par un éclat d’obus. Elle était la grand-mère d’Albert Yonnet. Sur les 2 dernières marches de l’escalier qui va à la chambre, on peut encore nettement voir les marques des éclats.

2-       Louis Rossignol  9/12/1903 - 30/07/1944 :  11 ans, domicilié à la Meauffe, réfugié chez Léon Pacary,  au moulin de Brucourt et grièvement blessé par un éclat d’obus le 29 juillet au soir et décédé à 3 heures du matin, des suites de ses blessures. Précisé dans les registres d ‘Etat-Civil : « Mort pour la France ».

3-       Eugénie Bouley, Vve Bazire  7/11/1884 – 24/12/1944 : veuve d’Emile Bazire, cultivatrice à Saint-Denis-Le-Vêtu, dénoncée par des voisins pour la seule faute d’avoir caché une arme, chose banale et pratiquée par tous pendant la guerre, envoyée au camp d’extermination de Ravensbrück (Allemagne) où elle y est décédée la veille de Nöel 1944, après de probables souffrances morales et physiques atroces. L’auteur de cette dénonciation a été condamné à la prison à la fin de la guerre. Voir article spécifique.

4-       Joseph Vigot, né le 7 juillet 1943, fils d’Aimable Vigot et d’Yvonne Robine, grièvement blessé dans son landau dans une étable au carrefour des Hauts-Vents, pris, avec ses parents et d’autres gens qui fuyaient, entre les tirs fournis des  Allemands et des Américains qui se bagarraient à l’extérieur. Il mourra quelques semaines plus tard, le 7 septembre 1944, à l’âge d’un an.

5-       Raymond Boisnel  21/07/1922 – 23/03/1944, né à Saint-Denis-Le-Gast, ouvrier boulanger chez André Delamarre. Son frère jumeau parti au STO, Raymond a réussi à reculer le départ pour le travail obligatoire en usine allemande. Il a cependant été obligé de partir, lui aussi. Un jour qu’il emplissait une cuve d’acide, il a omis d’ouvrir le robinet et a été brûlé par le trop-plein déversé de cette cuve.  Cette année 1942, les jeunes soumis au STO ont presque tous été obligés de partir travailler de force en pays ennemi. On avait promis des avantages à la France si elle fournissait des « emplois-jeunes » à l’Allemagne vidée de ses ouvriers partis combattre, par exemple pour 10 jeunes du STO, 1 prisonnier français échangé. Ce ne furent que mensonges. Ainsi sont partis, cette année-là, de notre commune, plusieurs jeunes.  L’année 1943, les jeunes se rebelleront et oseront refuser de partir pour le STO.

6-       Ernest Duchemin   13/08/1895 – 10/09/1940, fils de Jules Duchemin et d’Ernestine Beauquesne, marié à Marguerite Beauquesne. Soldat au dépôt d’Infanterie, mort de maladie à 44 ans, rue Dufour, à l’Hôpital Complémentaire du Livet à Nantes.

7-       Léon Halley  16/10/1916 – 12/08/1940, né à Nicorps, soldat de 2ème classe au 10ème régiment d’Artillerie, fils d’Emile Halley et d’Emilie Gravey, mort de maladie (problèmes pulmonaires et virus attrapé) à 23 ans à l’ hôpital parisien du Val de Grâce, au 277 bis de la rue Saint-Jacques, oncle de Georges Lesaulnier, de la Paumerie. Il est inhumé dans le cimetière de la commune auprès de ses parents. 

8-       Louis Féron  18/05/1918 – 11/01/1944, né à Hauteville-La-Guichard, célibataire, soldat affecté au 39ème Régiment d’Infanterie, prisonnier en Allemagne, mort de maladie.

9-       Léon Hecquart  27/09/1910 – 10/03/1942   Fait prisonnier dans l’Aube le 15 juin 1940. Dirigé sur l’Allemagne, affecté dans un stalag, en pleine région industrielle. En décembre 1941, il tombe malade, ses forces s’épuisent rapidement. Dans une lettre datée du 21 décembre 1941, qu’il envoie à son père, il écrit : « Je viens d’avoir la grippe. Si cela continue, j’aurai de la misère à regagner la France… Je termine ma carte en vous serrant la main. ».(Lettre conservée par Pierre Hecquart, son frère, habitant à Roncey). Il est soigné au couvent de Thuine où il meurt le 10 mars 1942. Le 12 mars , inhumé provisoirement dans le cimetière de Lingen-sur-Ems, son corps ne sera rapatrié et inhumé dans notre cimetière que 10 années plus tard, en septembre 1952. La population, venue en grand nombre, lui rendra un émouvant hommage. (Ouest-France du 19 septembre 1952)

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